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Rubrique Pousse avec eux

Nous nous excusons pour le dérangement !

Stade Tchaker. Les experts sont formels. Pour qu’il soit praticable, le gazon doit être…

… changé à la mi-temps de chaque match des Verts ! 

Globalement, ce 17 Octobre s’est bien passé, en France. Si ! Si ! Ne soyez pas injustes envers la Macronie. Ça aurait pu être pire, les commémorations du bord de Seine. Dans le contexte actuel, ils auraient pu nous demander à nous de nous excuser ! Oui, Môssieur ! Parfaitement, nous excuser ! Je rappelle que la baignade est interdite dans la Seine depuis longtemps, avant même le 17 Octobre 1961. J’ai consulté les archives. Oh ! Bien sûr, les gens, par facilité, pour ne pas dire par paresse intellectuelle, se contentent souvent d’exhiber cette photo sur laquelle on peut voir une banderole avec badigeonné dessus « Ici, on noie des Algériens ». Mais personne ne prend la peine de montrer les pancartes qui indiquent clairement « Baignade interdite ». Eh ouais ! Elles étaient et sont toujours disposées tout le long des berges du fleuve, bien en évidence, visibles de tous et par tous. Y a même pas le prétexte puéril du nombre de baigneurs qui ne savaient pas lire. Sur ces mêmes pancartes, figurait et figure toujours la représentation stylisée d’un baigneur qui s’apprête à piquer une tête et sur lequel on a tracé une belle et grasse croix. Pour bien signifier que nager là, pas, bien ! Pas bien ! Et puis, je trouve Manu indulgent, au fond, de tout mettre sur le dos du préfet Papon. P.P. ou Pépé pour les intimes comme Zemmour. S’il était encore en vie, le vénérable fonctionnaire parisien, parfait bilingue, parlant couramment le français et l’allemand, en courant, matraque au clair, aurait pu avancer une autre explication. Par exemple, une tentative de suicide collectif de la part de centaines d’Algériens. Pourquoi, ça serait trop gros ? Comment ça, impensable ? Je rappelle qu’il y a eu des précédents ! Ou plutôt des suivants ! Puisque ça s’est passé le 7 novembre 1961. Donc, la même année, à un mois et des « poussières » d’intervalle. Ces milliers d’Algériennes et d’Algériens vivant dans le sud du pays, notamment dans la région de Reggane, restés très longtemps au soleil, sans aucune protection, et qui, ensuite, de manière fort légère, voire calomnieuse, se sont plaints d’une exposition non voulue aux rayons… atomiques ! Ah ! Vous voyez ? Trop nerveux, les Algériens ! Trop rapides à dégainer le rictus et le drapeau ! Y a toujours une explication plausible et apaisante. La preuve, ça fait 48 heures et 60 années qu’aucun parti écologique français n’a déposé plainte contre nous pour pollution massive et délibérée des eaux de la Seine. Alors, chuuuuut ! Contentons-nous de fumer du thé en silence et de rester éveillés au cauchemar de notre rente mémorielle qui continue.
H. L.

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