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Rubrique Pousse avec eux

Personne t’oblige à sortir quand tu décides de rester chez toi !

L’islamiste Mokri : « Nous voulons un Etat  civil, pas  militaire ! » Si ! Si ! Wallah qu’il l’a déclaré ! Je l’ai même lu dans le…

… BRQ du MSP !

C’est venu subitement ! Je suppose que les grosses révélations arrivent toutes de la même manière, brutalement, sans avertir, sans klaxons ni mahress ! Le machin, tu le prends sur la tête, et, tout à coup, les choses s’éclairent. Eh bien, c’est exactement ça que je viens de vivre. Ce matin, la toilette et le petit-déjeuner expédiés, je m’apprête à sortir de chez moi, je pose la main pourtant ferme sur la poignée de la porte et là, quoi ? Demi-tour ! Les miens n’ont absolument rien compris ! Ils m’ont vu reprendre le chemin inverse, celui vers ma chambre, puis m’ont regardé ahuris en sortir en pyjama – je brode un peu, en fait je ne porte jamais de pyjama à la maison, mais un vieux short et un encore plus vieux sweet-shirt — et me caler dans le sofa du salon, un livre à la main. A ma mine plutôt décidée, voire même franchement butée, ma compagne a préféré ne pas me poser de questions sur ce revirement soudain, et ce rentrage à l’appart’ alors que je n’en étais même pas sorti. J’ai aimé sa retenue. Ce qui ne m’empêche pas de vous expliquer à vous, amis lectrices et amis lecteurs, ce qui a motivé mon comportement « étrange ». Un instant, un instant de fulgurance, un instant amorcé déjà dans le lit, ruminé dans la salle de bains, malaxé dans la cuisine puis définitivement maturé dans le couloir vers la sortie, j’ai enfin pris conscience d’un droit fondamental dont dispose l’être humain dézédien, mais qu’il a tendance à ignorer ou qu’il ne soupçonne même pas : le droit de ne pas sortir un jour de la semaine. Qu’importe le jour ! Ce citoyen a aussi le droit de le choisir, ce jour. Seul. Ou en groupe, qu’importe, là aussi. Juste cette liberté de se dire en face de son miroir : « Aujourd’hui, bla djedd’ha que je reste à la maison ! » Et en quoi ça m’avance de refuser de sortir un jour, de rester à cocooner à la maison ? J’en sais rien, moi ! C’est juste que ma besace à droits est tellement légère, voire vide que ça me fait un bien fou de savoir qu’il m’en reste tout de même un de droit, au fond du sac et que personne ni rien n’arrivera à me l’arracher ce droit au « restage » à la maison un jour choisi par moi ! Eh ! En temps de disette, je suis preneur du moindre plaisir sans risques ! Comme celui de fumer du thé pour rester éveillé à mon cauchemar qui continue.
H. L.

P. S. : je vous espère nombreuses et nombreux samedi 16 novembre à Tizi-Ouzou, dans l’antre de la lecture qu’est la librairie Multilivres et son éclairé gardien, Omar Cheikh. Une rencontre autour de mon recueil de chroniques L’Homme-carrefour et autres histoires d’un pays impossible,  Editions Frantz Fanon. A partir de 13 heures, au 19, avenue Abane-Ramdane. Moi, en tout cas, je sais que j’y serai ! Je ne raterai cette halte à Tizi pour rien au monde ! 
Le Fumeur de Thé

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