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Rubrique Pousse avec eux

Un coach du XXIe siècle, épicétou !

Nous boufferons vos Taser, et avec leurs batteries, nous éclairerons les chemins de vos départs !

Poésie électro

L’esprit Belmadi ! L’esprit Belmadi ! Je lis et entends partout cette formule « Belmadi a inculqué un esprit guerrier à cette équipe nationale ». Oui ! Mille fois oui ! Mais pas que ! Deux mille fois pas que ! Le natif de Champigny-sur-Marne en France a transfusé les Verts. Transfiguré ! Ils bouffent du gazon ! Mais l’erreur est de réduire Belmadi, le coach Belmadi à ça. Juste à ça ! Une pile électrique carburant à l’amour du pays et passant son temps dans les camps d’entraînement à chanter Kassaman aux joueurs, à les obliger à embrasser le drapeau national avant chaque séance de décrassage. Ben, non ! On ne gagne pas cinq matchs en tournoi, voire le sixième vendredi prochain, juste en chantonnant « Biladi ! Biladi ! ». On gagne, Belmadi et ses jeunes frères gagnent parce qu’enfin, ils… jouent ensemble. Avant Belmadi, l’équipe nationale, c’était une feuille de match. Les coachs successifs, à une ou deux exceptions, tenaient en leur bec doré une feuille de match constellée d’étoiles et barbouillaient des notes dessus, biffant des noms, en rajoutant d’autres, changeant les pastilles multicolores de places frénétiquement sur les tableaux tactiques. Djamel a remis cette même équipe, à quelques variantes près, sur le gazon et leur a demandé de jouer ensemble, pas de défiler pour la fashion-week-football ! Et ça, je trouve que, depuis le début de cette merveilleuse épopée de la CAN, nos commentaires l’oublient un peu trop souvent. L’entraîneur des Verts, avant d’être un « Biladi ! Biladi ! », est aussi et surtout un… entraîneur chevronné. Il gère un groupe sur la durée d’un tournoi. Il a monté deux équipes qui se valent presque. Il a reconstruit une défense-gruyère qui était devenue, avant son arrivée, la risée de toute l’Afrique. Il a appris à des attaquants et à un milieu à faire bloc comme des bouledogues dès la perte de balle, dans le camp adverse pour ralentir les contre-attaques. Il a fait tellement de choses en si peu de temps, que, finalement, oui, finalement, c’est nous qui avons été pris au piège de l’analyse rapide, express dont nous avons hélas la fâcheuse habitude. Nous en avons fait de manière caricaturale, parce que c’était commode pour nos papiers-guimauve, un général d’armée exhortant ses troupes au seul son du clairon et de la fidélité aux chouhada. Belmadi est plus que cela, beaucoup plus que cela. Belmadi est un ENTRAINEUR DU XXIe siècle. Et ça, ben… ça fait des siècles que l’Algérie n’en a pas connu ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.
H. L.

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