J’ai tendance à croire qu’un pays qui suscite autant de haine dans ses moments de peines et de difficultés est assurément et sans doute possible …
… sur la bonne voie !
Le chemin vers le bonheur est toujours jonché d’obstacles. Parfois parsemé d’erreurs. Faut-il pour autant tuer le ministre en poste et en titre de ce Bonheur ? Ou alors, plutôt que de céder à la facilité, celle d’un « coachcide », et de manière enfin apaisée, déblayer la route pour la rendre praticable et corriger les bugs ? Des bugs se sont produits dans cette Coupe d’Afrique. Avant. Pendant. Et j’espère, surtout pas après. J’y reviens de ma manière obsessionnelle. Une des erreurs est peut-être de ne pas avoir tenu compte d’un élément de base dans la préparation scientifique d’une équipe : le pic de forme et surtout comment faire coïncider ce pic de forme avec le calendrier sportif des compétitions, les dates d’un tournoi. Je dis bien peut-être, car l’heure n’est pas aux certitudes et à l’entêtement. Deux matchs barrages pour la Coupe du monde. Le tirage au sort aura lieu ce lundi. Nous connaîtrons enfin notre adversaire. Alors, tout sortir de sa tête. Faire le vide des ions négatifs, des déceptions, des amertumes, des blessures, des ego et construire un « COMMANDO ». Une « Armée de la Dignité de Rang » pour cette équipe nationale. Une seule mission sur la feuille de route. Composter le ticket pour le Qatar à l’issue des deux manches, dont la seconde se déroule chez nous, ici, en Dézédie, dois-je le rappeler ? Que les corbeaux et autres busards soient chassés des arbres trop à proximité du camp d’entraînement de ce COMMANDO. Hélas, j’en ai trop vu dans les allées, travées et vestiaires du calamiteux stade Japoma. Désengorger les attentes trop pressantes, trop gourmandes, trop impatientes, excessivement irréalistes, et expurger les pressions. Juste une ligne sur le tableau de marche : le ticket pour le Mondial ! Déjà, j’entends les oracles du malheur décréter que ce rendez-vous des barrages est trop proche pour changer quoi que ce soit. Mettez vos casques, les Verts ! Vous en avez tous de superbes dans vos sacoches en descendant du bus pour aller à l’entraînement. Qu’ils vous servent pour de vrai aujourd’hui ! Bouchez vos oreilles et filtrez ce qui peut y entrer. Ne vous rendez accessibles qu’à ce que vous diront Belmadi et ses conseillers, voilà la seule chanson sur laquelle vous devrez danser ces deux fois 90 minutes. Des coachs, dont de prestigieux Joachim Löw se sont plantés lors de rendez-vous intermédiaires. Mais se sont sublimés après. Se réinstallant sur leur fauteuil. À l’image de Belmadi, retenant son émotion en conférence de presse après la déroute face à la Côte d’Ivoire, ravalez vos larmes, les Verts, et transformez-les en lave éruptive, le bon moment. Le moment Q, comme Qatar. Après, et seulement après, vous pourrez enfin fumer du thé et rester éveillés au cauchemar de ceux qui vous ont enterrés trop vite !
H. L.
