Les habitants du quartier de Aïn-Ben-Tahar situé entre l’ancien abattoir et Bouaâligue, relevant de la commune de Taher, vivent dans des conditions qu’ils jugent insupportables depuis plusieurs années face au mutisme des responsables de cette commune.
Lors de notre passage dans ce quartier comptant pas moins d’une dizaine de nouvelles constructions individuelles, nous avons été désagréablement surpris par l’état des lieux de ce quartier situé pourtant à des centaines de mètres du siège de la mairie : un égout des eaux usées qui se déversent au milieu de ce quartier, ce qui constitue un terrain fertile pour la propagation des maladies de tout genre.
un peu plus loin, on a trouvé un amas d’ordures qui s’entassent à un coin de ce quartier, un étang qui encercle les maisons, la route menant aux maisons est impraticable,
un cadre de vie insupportable. «Je souffre avec mon fils de l’allergie à cause de ces conditions, nous a confié Salim habitant le quartier de Aïn Ben tahar, ajoutant qu’ils ont entrepris de nombreuses démarchés auprès des services de la commune mais sans suite.
De son côté, Mourad trentenaire, nous a affirmé que le quartier est dépourvu de tous les réseaux : eau potable, gaz naturel, réseau d’assainissement. nous sommes livrés à nous-mêmes, a pesté notre interlocuteur.
Faute de réseau AEP , les habitants de ce quartier sont contraints de s’approvisionner à la fontaine publique de Aïn-Ben-Tahar, située au cœur d’un ravin formant un bassin d’eaux usées dégageant des odeurs nauséabondes, et qui représente un sérieux danger sur la santé des familles dudit quartier.
Les habitants de Aïn-Ben-Tahar vivent dans un cadre de vie infernal notamment en hiver et les fortes précipitions qui transforment ce dernier en un grand lac qui rend l’accès aux maisons en un vrai parcours du combattant pour les habitants de ce coin oublié.
Face à cette situation, les habitants de Aïn Ben Tahar lancent un cri de détresse aux élus de la commune de Taher en vue de prendre en charge leurs multiples doléances liées à leur vécu quotidien.
B. M. C.
