Des marchés couverts nouvellement construits désertés par les marchands et la clientèle !
Il y a de cela quelques années, inaugurés en grande pompe, les marchés de proximité de la Salamandre et de la cité du 5-Juillet sont malheureusement désertés, autant par les marchands que par les clients.
On s’en rappelle, la frénésie et l’engouement des commerçants de s’accaparer les box n’auront duré que quelques jours, même pas quelques mois !
Eu égard au choix des sites d’implantation, on savait pertinemment que les établissements commerciaux n’allaient pas drainer la grande foule, et que l’échec de telles réalisations seraient quasiment consommé. Hélas ! Finalement, l’administration qui s’adjuge le droit à la dispense d’études préalables d’opportunités ou de faisabilité a eu le dernier mot, contre le gré des marchands informels à «caser».
À la cité du 5-Juillet 1962, au marché, on rencontre à peine un vendeur de fruits et légumes qui, l’air dépité, déplore sa situation de faillite ayant trop duré.
«Certes, on ne paye rien comme redevances, mais on ne gagne rien non plus». Au marché couvert de Tighdit, après une profonde restauration et l’installation de comptoirs pour la vente de poissons et autres produits, les poissonniers et les marchands de fruits et légumes ont préféré squatter les trottoirs des alentours de ce marché et cette situation perdure tant que l’administration ne trouve pas de solution.
A. Bensadok
Visite d’une délégation de l’ambassade ougandaise chez GISB
Dans le cadre du développement des opportunités d’investissement et de partenariat, le groupe industriel Sidi Bendehiba a accueilli à la fin de la semaine dernière, une délégation de l’ambassade ougandaise conduite par le chef de mission Samson Kamugendera.
Cette visite au groupe GISB (leader national de la câblerie industrielle) s’inscrit dans le cadre du partenariat. Un exposé a été fait à la délégation en cette occasion par une présentation des produits énergétiques fabriqués par ce groupe, puis s’en est suivie une visite des lignes de production pour connaître le potentiel de fabrication, les capacités en engineering et les moyens technologiques de contrôle, notamment le laboratoire E3C aux normes internationales.
Les hôtes ougandais ont été impressionnés par le degré de professionnalisme et la technicité des collaborateurs de ce groupe industriel, ainsi que par la technologie de ses installations, la qualité de la production de câblerie électrique, des transformateurs, des lampes et luminaires LED.
Le chef de mission s’est dit impressionné par les produits fabriqués dans cette usine et a souhaité vivement un partenariat avec ce groupe industriel car, dira-t-il, son pays a grand besoin d’échanges et d’expériences dans ce secteur.
Le groupe GISB priorise la stratégie d’externaliser le produit algérien vers les pays de l’Afrique, et l’Ouganda est un marché potentiellement exploitable.
Enfin, cette tournée a pris fin avec une rencontre des membres de la délégation ougandaise avec leurs ressortissants, des étudiants poursuivant leur cursus universitaire à l’université Abdelhamid-Ibn-Badis de Mostaganem.
A. B.
