Poursuivant leur grève cyclique d'une journée par semaine entamée depuis le mois de mars dernier, a l'initiative du Snapap, de nombreux ATS (agents administratifs et des services) se sont rassemblés dans la matinée de lundi devant la bibliothèque du campus Hasnaoua.
Les protestataires qui continuent à dénoncer l'insécurité dont ils sont victimes au même titre que les étudiants dans l'enceinte même de l'établissement universitaire ont cette fois dénoncé les sanctions prises à l’encontre des travailleurs et syndicalistes de l’université.
« Ces mesures sont prises en contradiction avec la loi, celle-ci dispose que nul fonctionnaire ne doit être sanctionné par rapport à ses activités syndicales », nous dira Ali Belaid SG du Snapap pour la wilaya de Tizi-Ouzou qui a, en outre, regretté « le blocage que connaît l'université de Tizi-Ouzou ».
« Au lieu de favoriser le dialogue et la concertation et de chercher à trouver des solutions aux problèmes posés par les fonctionnaires et les étudiants, l'administration recourt à l'intimidation et aux sanctions à l'égard de ces derniers », souligne le représentant des travailleurs qui estime que les ouvriers exigent de l'administration d'agir pour le retour à un climat apaisé et favorable au travail au sein de l'université.
S. A. M.
