Selon la directrice de wilaya de l’action sociale et de la solidarité (Dass), « la wilaya compte 28 502 familles nécessiteuses. Lesquelles vont bénéficier dans les prochains jours d’une allocation d’un montant de 10 000 DA chacune, et ce, par versement CCP ou mandat. Ce chiffre est le résultat des enquêtes effectuées par des commissions sociales communales.
Il faut savoir que la Dass a octroyé à cette opération 31 millions de DA. «Le déficit a été comblé grâce à l’apport, respectivement, des communes et de la wilaya, et ce, nonobstant le fait que les communes sont, pratiquement toutes déficitaires. Nous avons recensé, jusqu’à ce jour, 18 demandes déposées auprès de nos services, par des associations caritatives et des privés, pour l’ouverture de restaurants de la Rahma ou pour l’Iftar à travers plusieurs municipalités. L’action est suivie par une commission de wilaya installée à cet effet, et est constituée de plusieurs directions dont la santé, le commerce, les services de sécurité, la Protection civile etc. Le contrôle des restaurants se fera en amont et aval ».
Malheureusement, la Dass n’a pas prévu l’ouverture de restaurants qui lui sont propres, sachant que la paupérisation de la société a atteint des pics jamais égalés et que le nombre de familles démunies a littéralement explosé. Pour sa part, le directeur du commerce a révélé que « toutes les mesures idoines et légales ont été prises afin d’alimenter, normalement et sans faille les marchés en denrées alimentaires de toutes sortes.
« Nous avons mis en œuvre un plan de travail détaillé, pour éviter les ruptures de stocks comme l’huile de table, le lait et la pomme de terre. Il faut savoir que nous travaillons en étroite concertation avec l’Oravie et les propriétaires des chambres froides qui disposent d’un stock de 50 000 quintaux de pommes de terre qui seront mis sur les marchés. 48 brigades de contrôle sillonneront les 24 communes 24h/24. Aussi, nous avons programmé 3 grandes manifestation commerciales au cours de ce mois sacré ». Prenant la parole, le directeur du commerce a énuméré une multitude d’activités culturelles programmées durant ce mois, dont, entre autres ; les journées théâtrales du monologue entre le 25 et 27 avril, la journée du savoir, et des soirées consacrées à la musique chaâbie et à la musique aïssaoua.
Quoi qu’il en soit, et une fois n’est pas coutume, cette année, les hommes d’affaires de la région n’ont pas été invités à mettre la main à la poche pour venir en aide aux familles dans le besoin. Eux-mêmes lourdement impactés par les conséquences économiques désastreuses de la Covid-19.
D. A.
