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Décès d’un jeune de 28 ans emporté par les cruesde l’oued Boubhir L’APW de Tizi Ouzou accable la DTP

La mort par noyade de l’un des quatre passagers du véhicule emporté par les crues de l’oued Boubhir, dans la nuit du lundi 11 au mardi 12 novembre, au lieudit Tazaghart, sur le territoire de la commune d’Illoula, a mis à nu les failles dans le dispositif de prévention des risques liés aux intempéries censé avoir été mis en place par les services concernés de la wilaya.
Dans un communiqué, rendu public dans l’après-midi d’hier, l’APW de Tizi Ouzou veut situer les responsabilités de ce drame qui a coûté la vie à ce jeune de 28 ans, et «exige de faire toute la lumière sur les circonstances de ce drame. Le défunt, rappelle le communiqué de l’APW, a été emporté par la force des eaux débordantes de l’oued alors qu’il tentait de traverser la route en voiture», dit le communiqué de l’APW. Et de revenir sur le déplacement effectué en début de cette année au niveau de ce même site, où un accident similaire a été enregistré. 
Visiblement, fait observer l’APW, «la Direction des travaux publics n’a pas pris les mesures nécessaires à l’effet d’endiguer définitivement ce danger récurrent que représente l’état de la route et de l’ouvrage d’art incriminé. L’ancien wali de Tizi-Ouzou, présent sur les lieux, avait instruit également le DTP d’«engager une opération au niveau de ce site et le rendre plus sécurisé (…) Malheureusement, depuis, aucune action sérieuse n’a été réalisée pour écarter ce danger, malgré notre insistance, les rappels répétitifs de nos élus à l’Assemblée et les alertes de nos concitoyens. L’APW de Tizi-Ouzou dénonce avec la plus grande fermeté ce laisser-aller et cette imprévoyance avérée qui nous a coûté, malheureusement, une vie humaine. Aucun argument ne peut justifier une telle négligence». Et d’ajouter : «Cette défaillance démontre la légèreté et l’irresponsabilité qui caractérisent la gestion de ce secteur névralgique qui a bénéficié l’année passée d’une cagnotte financière dans le cadre de la prise en charge des dégâts causés par les intempéries. Elle nous renseigne également sur le déphasage apparent entre les rapports de situation présentés, notamment lors de la dernière session de l’APW dont un point a été consacré à la préparation de la saison hivernale et à la prévention contre les intempéries avec la réalité du terrain.» 
Il convient de signaler que l’ouvrage d’art incriminé dans ce drame est une simple structure en béton armé qui ressemble plus à un passage à gué dont la construction est plus qu’aléatoire et non doté de glissières de sécurité. Il est situé sur un axe emprunté par les usagers qui se rendent vers les villages de la daïra de Bouzeguène.
S. A. M.

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