Les prix des fruits et légumes
dans la ville de Sétif ont subi les effets du Covid-19 depuis son
annonce. Les produits de première nécessité et les plus demandés par les
ménages, à l’instar de la pomme de terre et de la tomate, pour ne parler
que de ceux-là, ont enregistré une grimpée spectaculaire, puisque la
première qui devait osciller en pareille saison entre 35 DA et 45 DA se
retrouve à 100 DA, en cette saison de l’année, et la seconde, 50 DA, a
atteint la barre inattendue des 120 DA, et la liste est encore longue.
Si les quelques autres produits alimentaires de première nécessité ont connu ces derniers jours une flambée inhabituelle alors que les marchés d’alimentation générale sont pris d’assaut quotidiennement par les ménages malgré les multiples appels à la sagesse, l’affolement a persisté durant plusieurs jours. Ce n’est qu’au lendemain de la décision de confinement des populations annoncée par le président de la République et les sorties remarquées du ministre du Commerce sur le terrain, relayées par les chaînes de télévision, que la mercuriale a connu une accalmie inespérée des bourses des salariés.
L’Association des consommateurs de Sétif explique cette accalmie par le travail de proximité entrepris au lendemain de l’annonce des décisions de confinement par le président de la République. «La participation active du citoyen à la lutte contre la propagation du coronavirus est vitale», tel a été le mot d’ordre de l’Association des consommateurs, mais aussi un appel relayé par les citoyens eux-mêmes dans les lieux publics au lendemain des mesures présidentielles.
Les dispositions prises hier par les commerçants à la veille de l’entame du confinement des populations reflètent «un élan de solidarité inattendu des commerçants», le fait savoir Ahmed, retraité, qui dit ne pas s’attendre à cette adhésion massive. Samir, un jeune étudiant au fait de la gravité de la situation sanitaire en Algérie, le fait savoir à son tour à la population minuscule la matinée d’hier dans les rares cafés qui ont ouvert. Ali, un gérant de café dans la périphérie de Sétif, se montre solidaire avec tous les cafés qui ont décidé d’anticiper la décision officielle, mais il avoue qu’il a consacré la matinée d’hier à sa fidèle clientèle composée de travailleurs matinaux, l’après-midi, il a vite fait de baisser son rideau.
Hier, l’esprit de la responsabilité des commerçants était perceptible non seulement sur la stabilité des prix mais aussi sur les mesures d’hygiène observées dans la totalité des commerces. Pour le cas de la pomme de terre, elle s’est stabilisée au niveau de 50 DA, la tomate cédée à 80 DA, alors que tous les fruits et légumes ont amorcé une baisse sensible.
C’est ce que confirme un détaillant du marché de la cité 1 014 logements, promettant que la semaine en cours connaîtra une stabilité réelle. Selon lui, la sensibilité au danger de la situation sanitaire a pris le pas sur l’habituelle perturbation délibérée des prix. «Beaucoup de commerçants, qu’ils soient du secteur du gros ou celui du détail, ont finalement réalisé la gravité de la situation alors que ce n’était pas le cas avant», témoigne-t-il, sûr de lui.
Ailleurs, dans les supérettes, les produits n’ont subi aucune fluctuation face aux effets de la situation imprévisible de la propagation du coronavirus. Un patron d’une supérette de la cité des Chemineaux est dans ce domaine catégorique : «Tant que l’offre est abondante, les effets de la panique n’impactent pas la régularité des prix de nos produits.» Le président de l’UGCAA le confirme si bien, admettant que les produits agroalimentaires couvrent les besoins de toute la wilaya.
Et c’est dans ce sens qu’il a évoqué le travail de sensibilisation entrepris par l’Union générale des commerçants et artisans au niveau des commerçants grossistes et des détaillants, dès l’annonce des dangers de l’épidémie et du recours imminent au confinement des populations.
Abdelhalim Benyellès
Si les quelques autres produits alimentaires de première nécessité ont connu ces derniers jours une flambée inhabituelle alors que les marchés d’alimentation générale sont pris d’assaut quotidiennement par les ménages malgré les multiples appels à la sagesse, l’affolement a persisté durant plusieurs jours. Ce n’est qu’au lendemain de la décision de confinement des populations annoncée par le président de la République et les sorties remarquées du ministre du Commerce sur le terrain, relayées par les chaînes de télévision, que la mercuriale a connu une accalmie inespérée des bourses des salariés.
L’Association des consommateurs de Sétif explique cette accalmie par le travail de proximité entrepris au lendemain de l’annonce des décisions de confinement par le président de la République. «La participation active du citoyen à la lutte contre la propagation du coronavirus est vitale», tel a été le mot d’ordre de l’Association des consommateurs, mais aussi un appel relayé par les citoyens eux-mêmes dans les lieux publics au lendemain des mesures présidentielles.
Les dispositions prises hier par les commerçants à la veille de l’entame du confinement des populations reflètent «un élan de solidarité inattendu des commerçants», le fait savoir Ahmed, retraité, qui dit ne pas s’attendre à cette adhésion massive. Samir, un jeune étudiant au fait de la gravité de la situation sanitaire en Algérie, le fait savoir à son tour à la population minuscule la matinée d’hier dans les rares cafés qui ont ouvert. Ali, un gérant de café dans la périphérie de Sétif, se montre solidaire avec tous les cafés qui ont décidé d’anticiper la décision officielle, mais il avoue qu’il a consacré la matinée d’hier à sa fidèle clientèle composée de travailleurs matinaux, l’après-midi, il a vite fait de baisser son rideau.
Hier, l’esprit de la responsabilité des commerçants était perceptible non seulement sur la stabilité des prix mais aussi sur les mesures d’hygiène observées dans la totalité des commerces. Pour le cas de la pomme de terre, elle s’est stabilisée au niveau de 50 DA, la tomate cédée à 80 DA, alors que tous les fruits et légumes ont amorcé une baisse sensible.
C’est ce que confirme un détaillant du marché de la cité 1 014 logements, promettant que la semaine en cours connaîtra une stabilité réelle. Selon lui, la sensibilité au danger de la situation sanitaire a pris le pas sur l’habituelle perturbation délibérée des prix. «Beaucoup de commerçants, qu’ils soient du secteur du gros ou celui du détail, ont finalement réalisé la gravité de la situation alors que ce n’était pas le cas avant», témoigne-t-il, sûr de lui.
Ailleurs, dans les supérettes, les produits n’ont subi aucune fluctuation face aux effets de la situation imprévisible de la propagation du coronavirus. Un patron d’une supérette de la cité des Chemineaux est dans ce domaine catégorique : «Tant que l’offre est abondante, les effets de la panique n’impactent pas la régularité des prix de nos produits.» Le président de l’UGCAA le confirme si bien, admettant que les produits agroalimentaires couvrent les besoins de toute la wilaya.
Et c’est dans ce sens qu’il a évoqué le travail de sensibilisation entrepris par l’Union générale des commerçants et artisans au niveau des commerçants grossistes et des détaillants, dès l’annonce des dangers de l’épidémie et du recours imminent au confinement des populations.
Abdelhalim Benyellès
