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Rubrique Régions

4 jours après l’affichage de la liste provisoire de 900 logements sociaux à Bouira Les contestataires ne décolèrent pas

Depuis mardi dernier, jour de l’affichage de la liste provisoire des 900 logements sociaux, la ville de Bouira vit au rythme des émeutes qui éclatent par intermittence à travers plusieurs quartiers de la ville. D’autres cités périphériques, comme Ras-Bouira, Thameur ou encore Saâd-Abid ne sont pas en reste.
De la colère qui ne veut plus s’estomper au niveau de la commune de Bouira. Des affrontements sont déclarés chaque nuit depuis le mardi dernier, tant au niveau du quartier chaud des 140 logements où l’on compte le plus de cas sociaux que dans d’autres comme celui des 56 logements où l’on compte des dizaines de familles qui vivent depuis une vingtaine d’années dans des garages, ou encore le site populaire Zerrouki, Oued-Dhous, Ecotec, Ouled-Bouchia, ainsi que ceux éloignés comme Ras-Bouira, Saâd-Abid et Thameur. 
Dans tous ces lieux, des centaines, pour ne pas dire des milliers, puisqu’ils sont plus de 8 000 candidats à postuler pour un logement, et après avoir constaté leur exclusion de l’actuelle liste  affichée depuis mardi dernier, réclament depuis le premier jour, son annulation. Ils demandant au wali d’installer une commission d’enquête, chargée de vérifier pour chaque personne bénéficiaire portée sur cette liste, ainsi que ceux parmi les membres de la commission chargée d’étudier ces dossiers, qui sont derrière son adoption
Car, ce qu’il faut rappeler, c’est que, avec toutes les garanties données par le chef de l’exécutif aux postulants quant à la régularité de l’opération d’étude des dossiers et sa transparence, force est de constater que depuis qu’ils ont pris connaissance de cette liste, des citoyens mécontents rapportent des cas de bénéficiaires qui ne sont plus dans le besoin, d’autres qui ont à peine 22 ans et qui seraient bénéficiaires, le cas d’une femme établie en Espagne. D’autres informations, difficiles à vérifier, parlent de «certaines pratiques que l’actuel wali a tenu à combattre de toutes ses forces comme la corruption. Certains bénéficiaires  qui auraient mis la main dans la poche en soudoyant certains élus,  moyennant des sommes d’argent, à certains membres de l’APW, heureusement pas tous, pour être bien défendus auprès de la commission de daïra».
En somme, autant de cas d’injustice qui ont mis les véritables nécessiteux dans tous leurs états et qui sont allés, pour certains, jusqu’à se taillader le corps en plein public pour exprimer toute leur colère face à ces pratiques iniques.
Pour toutes ces raisons, le wali est vivement interpellé pour « non pas annuler la liste mais pour la suspendre en engageant une commission d’enquête sur chaque bénéficiaire, et punir tous ceux qui se sont joués de sa bonne foi et des pauvres citoyens qui n’ont pas d’autres appuis ou soutiens, hormis la justice qui doit régner au-dessus de tout le monde. Sans exception». 
Y. Y.

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