Que ce soit dans le chef-lieu de wilaya ou dans les autres communes, le lait en sachet se fait de plus en plus rare, particulièrement après la fête de l’Aïd el-Adha, où la distribution de ce produit peine à reprendre son cours normal.
Le spectre des pénuries de lait resurgit au grand dam des ménagères. Pour obtenir deux sachets de lait, il faut se lever tôt et faire une chaîne interminable pour obtenir la denrée rare. Une situation qui encourage la spéculation. Et pour cause, dans certains commerces, la vente concomitante que l’on a oubliée refait surface, ainsi, on vous impose deux sachets de lait « normal » avec un troisième de lait de vache. Beaucoup estiment que la rareté du produit est due au manque de distributeurs qui n’ont pas repris le travail après les fêtes, tandis que d’autres évoquent la spéculation sur ce produit, en dépit des quantités importantes produites dans les laiteries mais détournées par les marchands de glace.
Les citoyens n’ont, donc, d’autres choix que d’opter pour les différentes variétés de lait disponibles sur les étals et dont les prix sont exorbitants.
Quelles qu’en soient les causes, ce sont les petites bourses qui en subissent les conséquences.
A. Bensadok
