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Rubrique Régions

Rassemblement des enseignants vacataires à Tizi-Ouzou «Pour une intégration sans condition !»

Une vingtaine d’enseignants des trois paliers de l’éducation nationale issus des établissements scolaires de la wilaya de Tizi Ouzou se sont rassemblés, dans l’après-midi d’hier mardi, devant le siège de l’académie. Ils exigent d’être intégrés dans leur poste actuel en tant que permanents.
«Pour une intégration sans condition !», ont scandé sur des affichettes les protestataires qui se disent victimes de discrimination par rapport à d’autres fonctionnaires qui assurent comme eux des vacations au niveau de différentes administrations publiques et qui ont fini par être intégrés et titularisés dans leurs postes respectifs par la Fonction publique sans qu’ils soient obligés de passer un concours comme il est exigé. Ils dénoncent «le traitement de deux poids et deux mesures», et ce, à cause de la politique de recrutement qu'ils jugent «volontariste et incohérente» adoptée par le ministère de l’Education qui, précisent-ils : «Nous voulons le même traitement que tous les fonctionnaires vacataires parmi lesquels il y en a même qui ont été recrutés par le biais de l’Anem et n’ont pas été assujettis au concours pour être titularisés et fixés dans leurs postes.»
En outre, ils se plaignent du fait que toutes les démarches qu’ils ont effectuées auprès de la tutelle au niveau local comme national ont été infructueuses. «Les responsables de la Direction de l’éducation de Tizi Ouzou qui nous ont reçus, nous ont signalé que l’intégration des enseignants vacataires ne relève pas de leur compétence et responsabilité. Et nos démarches auprès du ministère ont été aussi inutiles que vaines», nous dira une représentante des protestataires.
«Nous sommes toujours dans l'attente des suites que les services du ministère de l’Education nationale ont promis de donner à nos doléances que nous avons portées à leur connaissance, au mois de novembre dernier», abondera un autre qui note que le nombre d’ enseignants vacataires activant au niveau des lycées, collèges et établissements primaires de la wilaya s'élève à sept cents. «Tous sont des universitaires avec diplômes de licence ou master 2», rappelle notre interlocuteur. «Le ministère de l’Education nationale refuse de prendre en considération et de valoriser l’expérience et la pratique pédagogique acquise par les enseignants vacataires», lit-on dans une déclaration de ces enseignants pour qui le MEN «a tourné le dos aux droits sociaux et professionnels des enseignants vacataires en leur refusant l’accès à un emploi fixe».
S. A. M.

 

Polémique autour du montant des plans communaux de développement
Le montant des PCD, plans communaux de développement, alloué par l’Etat aux APC suscite la polémique.
Dans leur réponse au secrétaire général de la wilaya qui avait relevé la faiblesse du taux de consommation par les APC des crédits PCD, déjà alloués aux communes, les P/APC regroupés dans la structure appelée coordination des P/APC de la wilaya de Tizi Ouzou créée dans le sillage du mouvement du 22 février, estiment que « mettre le faible taux de consommation de l’argent public alloué à notre wilaya sur le dos des communes est un raccourci très simpliste».
Ne se suffisant pas de mots, ces élus ont pris la décision de boycotter la réunion d’arbitrage, présidée par le secrétaire général de la wilaya, qui se tient traditionnellement durant le mois de janvier de chaque année pour engager un débat sur la répartition des budgets aux communes et dont la date de la tenue n’est pas encore communiquée par les services de la wilaya.
« La coordination des présidents d'APC de la wilaya de Tizi-Ouzou décide à l’unanimité de surseoir aux séances d’arbitrage de la wilaya relatives aux PCD 2020 », indique un communiqué des présidents d’APC à l’issue de leur réunion tenue hier au siège de l’APW.
Mardi dernier, ces mêmes élus avaient observé un rassemblement pour réclamer « la révision du montant alloué aux communes pour l’exercice 2020 dans le cadre des plans communaux de développement (PCD) qui s’élève, présentement, à 15 millions DA pour chaque commune. » Une somme jugée « insuffisante » par ces élus.
Lors d’une réunion tenue jeudi dernier pour faire le point sur les subventions accordées aux communes, Azedine Tibourtine avait pointé du doigt la responsabilité des APC qui se sont distinguées, selon les propos du représentant de l’administration, par un faible taux de consommation des subventions qui leur ont été allouées par l’Etat.
« Plus de 4,7 milliards DA de subventions accordées aux communes au titre des plans communaux de développement (PCD) cumulées depuis 2010 n’ont pas été encore consommées, situant le taux de consommation entre15 et 20% », constatera le SG de la wilaya.
S. A. M.

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