Aïn-Témouchent Près de 28 000 familles nécessiteuses recensées

L'élan de solidarité qui caractérise ce mois sacré de Ramadhan est déjà entamé à travers les quatre coins de la wilaya, à travers l’ouverture des restaurants de la Rahma ou les aides octroyées directement aux familles nécessiteuses. 
Cette année, on a constaté une hausse considérable des familles démunies concernées par la solidarité ramadanesque du fait que le nombre recensé à travers la wilaya de Aïn-Témouchent est de 27 892 familles réparties à travers les 28 communes, selon M. Bouzada Mohamed, directeur de l’action sociale et de la solidarité (DASS). Chaque famille bénéficie d’une allocation de 10 000 DA. Pour la prise en charge de ces familles démunies, un budget a été dégagé, issu des contributions de plusieurs institutions, soit 31 millions DA du ministère de la Solidarité,10 millions DA du budget de la Wilaya, un million DA de la Direction de l’administration locale et 74 millions DA du budget des communes.
Il est à souligner que huit communes dont le chef-lieu de la wilaya, n’ont pas contribué à cet élan de solidarité, et par conséquent, le manque a été comblé par le budget de l’État à hauteur de 15 millions DA et par l’apport de la Sonatrach avec un montant de 8 millions DA.
En outre, notre source indique que seulement 20 restaurants de la Rahma sont autorisés à servir des repas aux personnes défavorisées et aux sans domicile fixe (SDF). Ces points de restauration s’autoapprovisionnent.
L’association Dar Ihcen, pour sa part ouvre  chaque année un restaurant et octroie des repas à emporter à ces familles et aux voyageurs de passage. Néanmoins, force est de constater que contrairement aux précédentes éditions, le budget alloué à cette opération de solidarité a nettement diminué.  Ceci s’explique par les conséquences du Covid-19 sur l’économie nationale. Concernant les 127 personnes atteintes de cécité qui n’ont pas perçu leurs allocations forfaitaires, le DASS a indiqué que leur problème est résolu en ce mois d’avril. 
En revanche, ceux ayant déposé leurs dossiers à partir de février 2021 continueront d’attendre. En outre, l’opération de déplacement des personnes sans domicile fixe se poursuit jusqu’au 31 mai, selon le DASS. Ainsi, 29 personnes (7 hommes,16 femmes et 6 enfants) ont été déplacées.
Certains ont été logés au niveau de la maison de retraite, d’autres ont rejoint leurs familles, alors que 2 malades mentaux ont été admis au centre psychiatrique. Une adolescente en détresse a été affectée dans un centre spécialisé.
S. B.