L’école primaire
Mehdi- Bekheda, l’une des plus anciennes écoles construites au temps de
la colonisation, menace ruine. Des parents d’élèves, qui ne savent plus
à quel saint se vouer, lancent un ultime cri de détresse.
Et pour cause, des rampes d’escalier métalliques datant du siècle dernier s’effritent, et par endroits n’existent plus. Les élèves sont obligés de rejoindre les classes en file indienne, sous la surveillance de leurs enseignants. «On a peur pour nos enfants, toute la rampe peut s’effondrer à n’importe quel moment», déclarent les parents d’élèves qui retiennent chaque jour leur souffle et lancent un appel aux services concernés pour intervenir. «Pourtant, la direction de cet établissement a signalé ce danger à maintes reprises à l’APC et jusqu’à ce jour, personne n’a daigné se déplacer pour constater le danger.»
Les conditions de scolarisation sont également à déplorer, nous signalent nos interlocuteurs. En plus de la vétusté des escaliers, le préau du premier étage se trouve dans un état de dégradation avancé, ce qui a contraint le directeur, par mesure de sécurité, de fermer deux salles de cours au rez-de-chaussée avant même la rentrée des classes.
Ainsi, en réduisant les classes,les élèves sont forcés d’attendre leur tour pour occuper une salle de cours. Quant aux conditions d’hygiène, elles feraient fuir plus d’un. «Des déjections de rongeurs, des cafards se promènent carrément dans la cantine. Il n’y a même pas de femme de ménage. Nos enfants étudient dans un environnement insalubre. C’est un scandale», révèlent, avec révolte, les parents d’élèves.
A. Bensadok
Et pour cause, des rampes d’escalier métalliques datant du siècle dernier s’effritent, et par endroits n’existent plus. Les élèves sont obligés de rejoindre les classes en file indienne, sous la surveillance de leurs enseignants. «On a peur pour nos enfants, toute la rampe peut s’effondrer à n’importe quel moment», déclarent les parents d’élèves qui retiennent chaque jour leur souffle et lancent un appel aux services concernés pour intervenir. «Pourtant, la direction de cet établissement a signalé ce danger à maintes reprises à l’APC et jusqu’à ce jour, personne n’a daigné se déplacer pour constater le danger.»
Les conditions de scolarisation sont également à déplorer, nous signalent nos interlocuteurs. En plus de la vétusté des escaliers, le préau du premier étage se trouve dans un état de dégradation avancé, ce qui a contraint le directeur, par mesure de sécurité, de fermer deux salles de cours au rez-de-chaussée avant même la rentrée des classes.
Ainsi, en réduisant les classes,les élèves sont forcés d’attendre leur tour pour occuper une salle de cours. Quant aux conditions d’hygiène, elles feraient fuir plus d’un. «Des déjections de rongeurs, des cafards se promènent carrément dans la cantine. Il n’y a même pas de femme de ménage. Nos enfants étudient dans un environnement insalubre. C’est un scandale», révèlent, avec révolte, les parents d’élèves.
A. Bensadok