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Rubrique Société

Leïla Bibouche et Amina Damarji créent leur Dar D’Art de l’artisanat à Oran Des objets détournés pour une création artistique atypique

Au départ, le rêve de deux amies Leïla Bibouche et Amina Damarji était celui d’ouvrir leur propre café culturel qui avait offert son espace aux concerts et aux expositions variées. C’est ainsi qu’a vu le jour le Dar d'Art. 
L’expérience aussi réussie qu’agréable a fait son temps, nous dira l’une des propriétaires, qui nous annonce que depuis, les lieux se sont convertis en une boutique-atelier d’artisanat et d’art.
Artisanes de profession, les deux amies ont un but principal dans tout ce qu’elles créent et qui consiste à détourner la fonction première d’un objet. Ainsi dans leur boutique, on ne trouve jamais un objet dit «ordinaire», les mariages objets et art vous attirent  incontestablement un sourire, une surprise comme c’est le cas pour la théière-lampe en wax. «Vous avez aussi des lampes bendir, tamis, de couffin, d’attrape rêve…»
C’est au mois de mars que l’annonce est faite : «Le Dar d'Art, culture et nourriture, a longtemps été l'endroit propice aux partages, aux rencontres et aux échanges. Un endroit avec une atmosphère particulière et une décoration originale et singulière. Parce que le Dar d'Art est d'abord et avant tout, une histoire d'amour et de passion, l'aventure continue en prenant une nouvelle tournure. Si vous aimez l'art et l'artisanat, les objets ethniques et hétéroclites, les originalités et les bizarreries.  C'est vers le Dar d'Art qu'il faudra se tourner pour trouver votre bonheur.» Une accroche qui a séduit plus d’un,  surtout parmi les jeunes friands de tout ce qui est beau, artistique et en prime au style détourné et «bizarre» comme aiment à le décrire les deux artistes. Prendre un objet d’usage quasi quotidien et en faire autre chose mais aussi utiliser des matériaux issus de la récupération, rien ne se perd rien ne se jette, l’on donne souvent vie à de vieux objets, nous explique Leïla Bibouche. «À l’exemple de ces miroirs que vous voyez, ils sont faits des restes d’un pan de décoration qui était abîmé et dont on a récupéré les matériaux, des perles éparpillées qu’on a repris.» Le style ? Pas un en particulier, on peut dire que c’est ethnique, parfois c’est typiquement algérien, parfois africain avec l’utilisation du wax. «Il n’y a pas d’identité précise, il y a parfois des mélanges.» La boutique Dar d’Art offre son espace pour des expositions dans le domaine de l’artisanat, des dépôts-ventes, en plus des réalisations confectionnées dans l’arrière-boutique par les deux amies.
De formation biologiste, un master en génétique, Leïla Bibouche est fière du chemin emprunté loin de ses études car elle trouve dans cet univers de la création, une liberté et un épanouissement de soi à laisser libre cours à son imaginaire qui séduit plus d’un. 
Amel Bentolba

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