Le phénomène des installations des réservoirs dans les balcons ou sur le toit des immeubles prend de l'ampleur ces dernières semaines, tout en défigurant les façades des parties communes à travers l'ensemble des trente-huit communes de la wilaya de Relizane.
Bien que les choses semblent avoir changé depuis quelque temps puisqu’un effort en communication est fait par les services des eaux qui informent des jours et des heures de coupure par quartier, le réflexe acquis durant les années de sécheresse, des robinets à sec demeure intact. On observe ces dernières années un nouveau phénomène qui prend de l’ampleur, c’est celui de l’installation anarchique de citernes d’eau, toutes tailles et formes confondues, sur les terrasses, balcons des maisons et façades, qui se propage au niveau des cités populaires de la wilaya de Relizane.
Ces images portent préjudice à l’environnement urbanistique, surtout au niveau des immeubles et des cités de la plaine ouest. Ainsi, les cités de plusieurs communes, déjà se caractérisant par la prolifération des paraboles sur les balcons et les terrasses, voit leurs images au cours de ces derniers jours, devenir encore plus lamentables avec l’introduction d’un nouveau élément induit par la crise de l’eau, à savoir des citernes ou des réservoirs. Les maisons, les villas et les immeubles de plusieurs quartiers de la ville ont aussi des citernes qui souvent sont en métal et installées dans les maisons individuelles.
A. Rahmane
