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Rubrique Société

TIPASA Où en est l’aménagement du futur parc de Sidi-Ghilès ?

Sur la côte maritime de la ville de Sidi-Ghilès, il a été prévu un projet d’aménagement et de réalisation d’un jardin littoral d’une superficie de 8 hectares sur l’ancienne décharge de Cabrera, située à proximité immédiate du littoral maritime et occupant une importante superficie, qui fut dans le passé une belle étendue sablonneuse, sur laquelle le ressac des vagues faisait entendre son clapotis.
Ce n’est qu’après moult contestations citoyennes, provoquées par les hautes fumées polluantes, charriées par l’enfumage au grand air de ces déchets qui altéraient l’environnement, qu’il avait été décidé de délocaliser cette décharge sauvage, située sur le bord de la route nationale n°11, à mi-chemin des villes de Cherchell et de Sidi-Ghilès, dans la wilaya de Tipasa.
Il convient de rappeler que la réalisation du jardin littoral jouxtait le projet touristique de Cap Rouge, pôle touristique par excellence, par la grâce du PDAU de 2005 , prévu être révisé incessamment pour « régulariser ou compenser » la suppression du marché de gros réalisé à coups de milliards et aujourd’hui détourné de sa vocation initiale au profit de plusieurs projets « douteux » , comme l’Ecole nationale de l’habitat et de l’urbanisme, de l’Agence nationale du développement de la recherche universitaire (Andru), de l’Agence nationale de la recherche et du développement technologique (Anvredet), du Centre international de recherche en physique expérimentale, du Centre international de recherche en mathématiques, et enfin d’un hypothétique palais de la culture de 4 hectares qui ne verra jamais le jour. Précisons aussi que l’ensemble de ces projets adoptés en 2005 par le PDAU de Cherchell et le POS n°14, appelé « POS Belahcen » , attendent toujours leur démarrage ,excepté un complexe sportif de 5 hectares ,qui se trouve, depuis 2008, toujours à l’état de projet. Toutes ces visées ont pratiquement disparu ,bien que leur étude soit réalisée à prix fort et qu’ils soient localisés en outre à proximité d’un projet mort-né de site touristique balnéaire maritime .
Malheureusement pour les estivants venus d’ailleurs et les Cherchellois , ce projet de Cap Rouge , qui s’étend sur une superficie de 48 hectares , adopté par le Plan d’aménagement et d’urbanisme de 2005, semble être relégué aux calendes grecques et s’en trouve , hélas, aujourd’hui détourné de sa vocation initiale au profit de projets qui ne concernent ni le tourisme balnéaire, ni l’économie régionale.
La situation de Cap Rouge s’est aggravée par l’élagage de plusieurs projets d’écoles et instituts nationaux et d’agences nationales, au profit de projets qui restent inconnus des citoyens à l’instar d’un « Centre de regroupement familial et touristique » (CRF) dédié à la Protection civile. A ce titre, plusieurs citoyens et riverains de Cherchell et des observateurs locaux avertis et spécialistes en matière de tourisme s’insurgent contre le détournement des projets initiaux, sachant qu’aucune plage familiale dotée des commodités modernes n’a été réalisée excepté des poches de plages sauvages payantes et inadéquates.
Ces citoyens évoquent également « l’irresponsabilité des élus locaux qui affectera pour longtemps le tourisme et l’économie locale, sachant aussi que la suppression des projets de 2 hôtels de 600 lits chacun et le détournement d’un projet de village artisanal régional ,ainsi que d’une avenue piétonne de plus de 2 000 mètres de long sur 20 mètres de large sur la côte maritime de Cherchell constituent autant de manque à gagner , si on considère l’important retard causé dans le projet d’aménagement d’un front de mer de 36 000 mètres carrés, où il est prévu la réalisation d’un hôtel de type R+7 de 42 chambres avec 84 lits de 2 places, de 24 chambres à un lit , de 14 suites, d’un parking de 50 places ,d’un restaurant de 300 couverts , d’un terrain de sport de 6 000 m2 et d’un aqua-parc de 14 400m2. Autant de projets pour, en définitive, n’avoir aucune chambre d’hôtel dans la daïra de Cherchell», s’insurge Mohammed, un sexagénaire, nostalgique de l’ancienne ville de Cherchell et ancien employé dans le secteur du tourisme
Précisons, par ailleurs, que le projet de parc littoral de Sidi-Ghilès devait être complété par l’aménagement d’un parc citadin de 23 hectares, en milieu urbain, constituant un haut lieu de détente pour les familles et les étudiants de l’Université de Tipasa, puisqu’il se situe à proximité immédiate du pôle universitaire et de la future maison de l’environnement. Selon la Direction de l’environnement, « ces projets consistent à valoriser l’image urbaine de la ville en matière d’espaces verts ».
Dans le but de connaître le devenir du projet du parc citadin, qui a été inauguré officiellement par les autorités locales et nationales lors d’une opération de reboisement de cet espace, l’ancien chef de daïra de Cherchell avait indiqué que la superficie dédiée au projet de parc citadin de Sidi-Ghilès a été affectée en tant que base de vie au projet de contournement de la ville de Cherchell.
Houari Larbi

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