On comprend mieux pourquoi ils n’avaient pas le temps de travailler.
Il y avait tellement d’argent à amasser ! On aime affirmer, à propos de
l’argent mal acquis, qu’il ne profitera plus jamais à ceux qui, en
ruinant le pays, ne se seraient jamais douté du sort que l’on ferait à
leurs frasques. Encore faudrait-il que la justice ne se limite pas à
enfermer ces délinquants économiques, qu’elle passe à un degré supérieur
et demande aux pays où ont fait fuir les capitaux, de bloquer les
comptes qui abritent, chez eux, les milliards de dollars détournés.
D’autres sources affirment que certains de ces sombres détenus, pour s’en sortir à moindres frais, ont chargé Bouteflika. Peu importe que ces informations soient crédibles ou totalement inventées. Ce qui n’est pas faux et est absolument indéfendable, c’est le fait que ce dernier n’ait fait aucun bien au pays.
C’est sans doute parce qu’il n’avait aucune intention de le servir que l’on n’a pas été surpris, qu’à peine élu à la magistrature suprême, ce dernier se soit empressé de placer des escrocs à la tête du gouvernement et des départements stratégiques, voire de souveraineté.
Des hommes et femmes plus soucieux de continuer à se servir qu’à offrir aux autres une image digne du pays, de son peuple et de ses dirigeants. Là où les missions d’un haut responsable ou d’un élu du peuple s’élaborent dans le respect de la légalité et où la loi interdit que l’on transforme un édifice de la République en champ de bataille, comme c’est régulièrement le cas, par exemple, à l’APN.
Un lieu où s’affrontent des députés divisés sur les alliances à conclure. Des représentants du peuple qui auraient compris, pour avoir observé à la tâche leurs prédécesseurs, que ce serait peine perdue de ferrailler contre le système, après avoir promis le contraire à leurs électeurs. Si ces derniers mettaient autant d’acharnement à voter les lois qui restituent leurs droits bafoués aux Algériens que l’énergie employée à applaudir ou à se débarrasser de leur président, le pays se porterait sans doute bien mieux et à tous points de vue. Aujourd’hui, le confort n’est plus le même. Qu’en pensent ceux encore à l’abri ?
M. B.
D’autres sources affirment que certains de ces sombres détenus, pour s’en sortir à moindres frais, ont chargé Bouteflika. Peu importe que ces informations soient crédibles ou totalement inventées. Ce qui n’est pas faux et est absolument indéfendable, c’est le fait que ce dernier n’ait fait aucun bien au pays.
C’est sans doute parce qu’il n’avait aucune intention de le servir que l’on n’a pas été surpris, qu’à peine élu à la magistrature suprême, ce dernier se soit empressé de placer des escrocs à la tête du gouvernement et des départements stratégiques, voire de souveraineté.
Des hommes et femmes plus soucieux de continuer à se servir qu’à offrir aux autres une image digne du pays, de son peuple et de ses dirigeants. Là où les missions d’un haut responsable ou d’un élu du peuple s’élaborent dans le respect de la légalité et où la loi interdit que l’on transforme un édifice de la République en champ de bataille, comme c’est régulièrement le cas, par exemple, à l’APN.
Un lieu où s’affrontent des députés divisés sur les alliances à conclure. Des représentants du peuple qui auraient compris, pour avoir observé à la tâche leurs prédécesseurs, que ce serait peine perdue de ferrailler contre le système, après avoir promis le contraire à leurs électeurs. Si ces derniers mettaient autant d’acharnement à voter les lois qui restituent leurs droits bafoués aux Algériens que l’énergie employée à applaudir ou à se débarrasser de leur président, le pays se porterait sans doute bien mieux et à tous points de vue. Aujourd’hui, le confort n’est plus le même. Qu’en pensent ceux encore à l’abri ?
M. B.
