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Rubrique Soit dit en passant

La Covid-19 progresse ? À qui la faute ?

Personne au niveau de l’administration ne parle de relâchement, forcé ou pas, au niveau des structures de santé, des causes qui ont poussé à ce dernier, de mauvaise prise en charge ou de manque de moyens que l’on ne qualifiera pas de dérisoires par respect pour ceux qui ont succombé au bricolage qui se pratique ici et là, qu’ils ont appelé à corriger et que, hélas, on n’aura pas entendus à temps. Personne n’accusera la gestion décontractée de la pandémie ni l’incapacité à décrire la situation telle qu’elle devrait l’être ou de dire les choses clairement pour mieux sensibiliser les citoyens sur les risques encourus en cas d’abandon des précautions à prendre pour échapper au pire. Les algériens sont complètement rassurés par la comptabilité que tiennent à leur intention des scientifiques que l’on dit sur le qui-vive et auxquels rien n’échapperait des mauvais coups que nous réserve la Covid-19 et les variants qui s’installent à cet effet. 
Un groupe de spécialistes censés influer sur la décision dès lors qu’ils alertent sur l’effervescence que connaît la situation sanitaire intra-muros ou qui annoncent la bonne nouvelle quand la tension à ce propos retombe. Lorsque vous en parlez avec des médecins qui sont en permanence sur le terrain et gèrent le mal concrètement, autrement dit physiquement et pas derrière un bureau ou dans des salles de réunions, la description qu’ils font de leur quotidien est différente des comptes rendus officiels qui endorment la vigilance plus qu’ils ne contribuent à freiner la propagation du virus.  Sans jamais contrarier ou se mettre à dos l’autorité. Si, au marché, ça vous démange de faire remarquer au marchand de légumes les risques auxquels il expose ses clients en ne se protégeant pas, il vous répond avec éloquence mais dans une espèce de lassitude qui en dit long sur le crédit qu’il accorde à la chose. On vous y répond généralement qu’à l’hôpital, si vous ne succombez pas à la saleté des lieux et aux microbes qui y prolifèrent, vous rendez l’âme par manque de soins. Trop nombreux à baisser les bras ? Voilà, surtout, pourquoi ils affichent autant de mépris pour le mal et ne se protègent pas ! 
M. B. 

 

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