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Rubrique Soit dit en passant

Qui est apte au bonheur et qui ne l’est pas ?

L’impératif traverse les années avec l’entêtement que l’on reconnaît aux rares associations qui veillent à ce que ne soit pas récupérée la mémoire ou déformé le souvenir. Beaucoup de travail a été réalisé autour des terribles années 90 dont celui accompli par l’association Djazaïrouna. Voilà pourquoi cette dernière a estimé qu’il était temps de faire plus que commémorer. Comme passer à un palier supérieur, répertorier les travaux et les capitaliser sans jamais céder aux pressions ou renoncer à transmettre. À permettre qu’échouent les efforts consentis pour contrer la promotion de l’oubli au profit d’un islamisme meurtrier allié de Bouteflika. Un ex-président qui, aussitôt porté aux commandes, s’est acheté une paix, au prix fort, en graciant et légitimant le meurtre. Assembler les travaux et faire en sorte que toute personne soucieuse d’en savoir plus sur les évènements qui ont émaillé la décennie rouge puisse y puiser l’information qui sera utile à ses propres recherches. La capitalisation, puisqu’il est, désormais, question de cela, est donc en préparation. Le but ? Ne rien perdre du travail incontournable réalisé autour de la transmission, passe, immanquablement, par la préservation d’une histoire collective maltraitée. Les actions autant que les traumatismes n’y seront, certes, pas tous répertoriés, au regard du travail colossal qui reste à entreprendre, mais l’énorme collecte déjà entreprise autour de la tragédie qui a endeuillé le pays invitera celles et ceux qui produisent individuellement ou en groupe à enrichir la mission. La rencontre organisée par Djazaïrouna, enrichie par la présence des principales associations qui ont côtoyé le traumatisme, aura permis à leurs représentantes de témoigner sur l’impact qu’aura eu la foi de terroristes islamistes sur celle de leurs victimes. Elles ont raconté le drame de ces femmes armées de leur deuil et portées par un désespoir lourd à interroger, en quête d’écoute et de réparation, qui on osé franchir le seuil des cellules  psychologiques, quand elles n’ont plus pu gérer seules leurs blessures. Mais au fait, que deviennent les cellules opérationnelles en ce temps-là ? 
M. B.

 

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