Placeholder

Rubrique Soit dit en passant

Revenir à un soupçon de normalité !

S’exposer au mal quand il faut à tout prix résister ? Dans tous les cas, l’intérêt n’est plus individuel mais étroitement lié à la vie des autres ! Où en sommes-nous ? À la première vague en attendant la seconde ? Quand serons-nous maîtres de cette situation dont personne n’arrive à évaluer le temps qu’elle mettra à rentrer dans l’ordre, à revenir à la normale ou, à tout le moins, à un semblant d’équilibre ? 
Certes, à l’impossible nul n’est tenu, mais il n’est pas interdit d’espérer. Essayons d’imaginer qu’il y en ait qui, faute de pouvoir s’acquitter de l’amende, pour n’avoir pas respecté les consignes relatives au port du masque, préfèrent faire de la prison plutôt que de s’endetter pour rester libres. C’est de la pure fiction parce que je n’imagine pas la situation se dégrader à ce point. J’ai posé la question autour de moi et autant dire que c’est tolérance zéro. Beaucoup estiment que quand il faut emprunter, pour faire illusion, vivre au-dessus de ses moyens et sur le dos d’autrui, ils seraient nombreux à ne pas hésiter à solliciter la générosité de leur environnement. Beaucoup ne veulent surtout pas s’entendre dire que les Algériens, dans leur grande majorité, ont du mal à joindre les deux bouts. Je me suis étonnée, auprès d’une épicerie, que cette dernière soit revenue à l’interdiction d’y pénétrer, levée quelques jours auparavant. 
Le gérant m’a répliqué que le port du masque en était la cause. 
«Je ne peux pas faire la remarque aux clients. Ce n’est pas mon rôle. Au moins, dehors, ceux qui refusent de se protéger seront seuls à payer l’amende. Je ne veux pas qu’on me fasse fermer boutique. Je ne peux absolument pas me le permettre. Chacun doit assumer ses actes.»  
C’est bien connu que quand le danger ne nous touche pas de près, nous faisons comme si les mises en garde ne nous concernaient pas. C’est toujours lorsque l’on est, soi-même, atteint et que s’impose le besoin urgent de s’en sortir que l’on révise sa perception du risque et que l’on troque sa décontraction contre un tapis de prière, par exemple, à défaut d’écrire un chapitre de sa vie en rapport avec le coronavirus pour transcender la crainte de ne pas lui survivre.
M. B.

 

Placeholder

Multimédia

Plus

Les + populaires de la semaine

(*) Période 7 derniers jours

  1. Affaire USM Alger - RS Berkane La décision de la CAF tombe !

  2. Coupe du monde de gymnastique L'Algérienne Kaylia Nemour s'offre l'or à Doha

  3. Demi-finale aller de la Coupe de la CAF Le match USM Alger - RS Berkane compromis, Lekdjaâ principal instigateur

  4. Le stade Hocine-Aït-Ahmed de Tizi-Ouzou pourrait abriter le rendez-vous La finale se jouera le 4 mai

  5. Coupe de la CAF, le match USMA-RS Berkane ne s’est pas joué Les Usmistes n’ont pas cédé au chantage

  6. Temps d’arrêt Lekdjaâ, la provocation de trop !

Placeholder