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Rubrique Soit dit en passant

Silence, le pays se porte bien !

L’étranger c’est bien pour y blanchir les sommes colossales que l’on continue à pomper aux Algériens. La fuite des capitaux, lorsqu’elle s’organise en toute discrétion et avec, n’ayons pas peur d’en imaginer l’ampleur, la complicité d’alliés étrangers, lesquels, par contre, travaillent à la promotion économique et financière de leur pays, encourage à faire mieux en matière de dépeçage soutenu. C’est bien aussi  lorsque l’on fait montre de discrétion, que l’on ne dévoile rien et ne dit mot sur ce qui s’y monte comme affaires et ce qui, par conséquent, s’y investit. 
Tout s’achète ! Et pourquoi pas le silence ? Surtout lorsqu’il est payé en retour ! Il y a longtemps que les Algériens n’en doutent plus. C’est bien pour y ouvrir des comptes bancaires, qu’on alimente à coups de milliards en devises, subtilisés même pas discrètement au contribuable ! On ne crie jamais à la trahison et à l’ingérence étrangère sauf lorsque le supposé allié s’intéresse de trop près à ce qui s’y passe. Il faut dire que ce qui se produit intra-muros est tellement honteux et condamnable que l’on convoque à son secours l’indépendance du pays en revendiquant, toute honte bue, la souveraineté de ce dernier et la liberté de laver son linge sale en famille. Entre Algériens. Mais de quels Algériens s’agit-il et quels intérêts défend-on lorsque l’on prétend vouloir préserver la souveraineté de ces derniers ? Ceux qui saignent le pays sans s’inquiéter du futur que l’on réserve au reste des populations ou les autres, ceux qui sortent depuis huit  mois réclamer le changement et rêvent de pouvoir faire le ménage et débarrasser le pays de ses ennemis intérieurs ?
Ce n’est pas pour rien que l’on a reconduit autant de fois Bouteflika aux commandes ! Lui s’y connaît en affaires. Les détournements, ça le connaît ! Il ne s’était pas gêné pour se servir dans les caisses de l’Etat lorsqu’il était censé le représenter plus dignement qu’il ne l’a fait. Lorsque au FLN on affirmait à son propos qu’il était un don du ciel venu sauver le pays de la décadence, on savait pourquoi on le disait et ce qui les engageait à le déclarer avec autant d’aplomb.
M. B. 

 

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