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Rubrique Soit dit en passant

Une idée pour atténuer la sentence ?

J’ai parlé, hier, sans le nommer, de Abdesselem Bourouacheb, l’ancien ministre de l’industrie et des mines et cadre dirigeant de l’excroissance de l’ex-parti unique, l’imposant RND. L’autre parti de l’ex-majorité présidentielle célèbre par les frasques de ses dirigeants. Là où son acolyte, Ouyahia, qui, lui aussi, serait malade, selon certaines indiscrétions, aura régné quasiment sans partage, avant de prendre sa retraite pour la prison d’El Harrach.
Pourquoi, en effet, disserter sur le nom de quelqu’un quand on sait qu’il n’est pas le seul à avoir pris le pays pour sa propriété privée, à s’être enrichi aux frais de la princesse Algérie et avoir assuré l’avenir de ses arrière-petits-enfants ? Il y a longtemps que le détournement a pris l’allure d’une culture gouvernementale et même au-delà.
Pratique hautement condamnable qui aura, depuis des décennies, inspiré une conduite des plus crapuleuses parmi ceux qui se permettraient encore aujourd’hui, s’ils le pouvaient, le luxe de nous faire la morale, de nous donner des leçons de nationalisme, tout en nous appelant à la retenue et en intimant à des Algériens, en mal de confort, de renoncer au yaourt. Stupide comme diversion mais à ce niveau- là, on a pris l’habitude de s’accaparer des petits plats et des grands tout en traitant par le mépris «la piétaille» nationale. Je ne pouvais ne pas revenir sur cette tendance à tester la maladie comme moyen d’atténuer la sentence.
J’ai commencé par être surprise qu’aussitôt incarcérés, ils tombent malades à la vitesse de l’éclair. Qu’ils se réfugient derrière une incapacité physique ou mentale dans l’espoir que la menace émigre vers d’autres horizons. Péter un plomb en regardant le reste du magot leur filer sous le nez ? Sans doute, mais pas que cela ! La perspective d’aller se mélanger à une population carcérale encore plus remontée que la rue ne doit pas plus les rassurer. Pauvre Algérie ! Le plus cocasse dans l’affaire, c’est que l’on ne sait pas vraiment où se planquent ceux qui se sont évanouis dans la nature signifiant aux magistrats algériens qu’ils n’ont aucune intention de rentrer au pays où ils n’ont, du reste, plus rien à faire.
M. B. 

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