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Rubrique Sports

Les CanCan de Maâmar Des raisons d'espérer...

Après avoir exposé les craintes des supporters algériens avant le déplacement des Verts au Cameroun et, d'une manière générale, les pronostics défavorables de certains experts, tentons maintenant de dévoiler les arguments de ceux qui continuent de croire dans les chances algériennes malgré les conditions défavorables. Ces derniers expliquent le plus logiquement du monde qu'une équipe qui a démontré, trois années durant, qu'elle jouait bien et qu'elle dominait tous ses adversaires, ne pouvait pas se transformer tout d'un coup en onze incapable perdant tout son savoir en trois matchs !
C'est pourquoi, ils reviennent à l'hypothèse de l'accident. Pas un accident du genre événement inattendu qui tombe brutalement sur la tête ! Mais une série de facteurs défavorables qui, en s'accumulant, peuvent conduire à l'échec. Cette malchance saisit toujours les champions en titre qui arrivent gonflés et trop sûrs d'eux dans les compétitions suivantes. On l'a vu avec la France en 2002 ! Championne du monde en 1998, elle est éliminée dès le premier tour ! On l'a vu à Ziguinchor en 1992 avec la déroute des Verts. En outre, les conditions de séjour, le climat, l'état du terrain, qui n'expliquent pas cependant tout, auront quand même pesé sur le moral des Verts. 
Tout en reconnaissant que l'échec s'explique essentiellement par des raisons sportives, les optimistes insistent sur le fait que jouer une seconde fois au Cameroun sera favorable aux Verts dans la mesure où ils connaissent le pays et ses particularités, qu'elles soient positives ou négatives. Ils ne partent pas en terrain inconnu. Leur petite expérience de quelques jours leur servira à s'adapter rapidement et il n'y aura aucun dépaysement susceptible de les désorienter.  
A ce titre, l'équipe de Belmadi, qui a déjà joué et gagné de nombreux matchs en Afrique et dans des pays moins pourvus en infrastructures que le Cameroun, sur des terrains désavantageux et devant des publics hostiles, n'est plus ce onze fébrile qui s'effondrait rapidement dès qu'il mettait les pieds dans un stade africain. Les Verts sont capables de résister au Cameroun pour peu qu'ils retrouvent leur calme habituel et ce mental qui leur donne la force d'affronter courageusement les pires difficultés. Ce ne sera pas donc mission impossible. 
Sur la question des choix tactiques et de la composition de l'équipe qui évoluera au Cameroun et en Algérie, les observateurs y vont chacun de sa propre vision. Néanmoins, les plus sages ne veulent pas perturber le coach national par des plans qui peuvent apparaître parfois non adaptés à la situation ou surréalistes, quand ils ne sont pas carrément nuisibles en ce sens qu'ils interfèrent dans les prérogatives de Belmadi. Nous avons été les premiers à appeler au changement avant le match contre la Côte d'Ivoire tout en précisant qu'il ne pouvait se faire sans un savant dosage et une parfaite connaissance des valeurs en présence. L'idée de changer la composition des Verts de fond en comble pour corriger les erreurs et apporter plus d'efficacité nous a tous effleurés. Mais était-il raisonnable d'y procéder au cœur d'une compétition ? L'incorporation de nouveaux joueurs exige une préparation minutieuse et des étapes mûrement réfléchies. Car une équipe rodée où les éléments jouent ensemble depuis des années est un ensemble bien huilé ayant ses propres automatismes, ses réflexes et son âme. Si l'on force sur le changement, le tout peut s'effondrer. C'est pourquoi, il faut faire cette transformation en douceur et ne jamais précipiter les choses en plein milieu d'un tournoi de haut niveau.
Le changement doit se faire progressivement en veillant à sauvegarder la cohésion du groupe. Et le meilleur moment d'introduire les nouveaux joueurs demeure cet intervalle entre les matchs officiels où l'on peut les tester, soit dans les stages de préparation, soit dans les matchs amicaux. Ceci étant, il y a un autre risque, c'est de refuser systématiquement le changement et de s'accrocher aux mêmes joueurs, en se persuadant que les faux-pas sont des accidents et que le déclic viendra tôt ou tard. Il peut aussi ne pas venir, les mêmes causes produisant inévitablement les mêmes effets.
Pour revenir à la CAN, deux rencontres aujourd'hui. Et encore le Sénégal privé du jeu à 20h ! Et encore le Maroc qui évoluera en nocturne face au Malawi. S'il est vrai qu'il n'y a plus de petites équipes, le Malawi sera probablement victime, encore une fois, des combines extra-sportives : quand le Maroc joue, les penalties tombent comme de la pluie !

LE PROGRAMME DU JOUR
Sénégal-Cap-Vert (17h)
Maroc-Malawi (20h)
FAVORIS : Sénégal, Maroc.
M. F.

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