Ce ne fut pas un match facile mais ainsi sont faites les finales ! Le
Sénégal a outrageusement dominé la partie devant des Verts
méconnaissables au milieu et en attaque. Mais comme tout le monde
défendait le petit but marqué aux premières minutes de la rencontre, on
aura compris que la tactique adoptée tenait compte de la force et de
l'intelligence d'une équipe sénégalaise qui avait bien appris la leçon
du match perdu en poules. Nous avons gagné face à une équipe qui a été
plus forte que nous dans toutes ses lignes mais notre force à nous
s'appelle résistance héroïque et l'on ne retiendra finalement que le nom
du vainqueur !
PREMIÈRE MI-TEMPS
Comme s'il voulait éviter le scénario du match contre la Côte-d'Ivoire, où les Verts terminèrent la partie sur les jambes à cause de l'effort fourni en début de partie, Belmadi a dû demander à ses joueurs de gérer la première partie à un rythme plus serein, en pensant à une seconde mi-temps très disputée, comme dans toutes les finales. Et ce but marqué dès le début de la partie a certainement donné plus de poids à cette tactique. En laissant la possession de balle aux Sénégalais avec un repli massif des Algériens appelés à défendre de toutes leurs forces les bois de M'bolhi, Belmadi voulait dégarnir la défense adverse et compter sur les éclairs de ses attaquants dans des contre-attaques fulgurantes.
Mais cette tactique avait ses revers. Primo, les Algériens ont multiplié les fautes. Ils ont, certes, cassé le jeu des Sénégalais mais parfois au prix de fauchages inutiles et de chocs frontaux dangereux. C'est, d'ailleurs, sur l'une de ces fautes que Bensebaïni récolta un carton jaune amplement mérité. Secundo, le poumon des Verts, ce milieu salué pour toutes ses précédentes prestations, n'était pas au rendez-vous. En face, Cissé avait compris le danger qui pouvait venir de Guedioura, Bennacer et Feghouli. C'est pourquoi il a chargé ses joueurs de les empêcher de développer leur jeu habituel. Tercio, les contre-attaques attendues de cette tactique n'ont pas donné grand-chose à cause de l'imprécision des passes et de la précipitation. Grosso modo, la première partie fut à l'avantage des Sénégalais et les Verts l'ont échappé belle.
DEUXIÈME MI-TEMPS
La seconde mi-temps fut jouée à peu près sous le même visage. Les Verts tentent de monter plus haut mais ils n'arrivent pas à combiner. Leurs ballons se perdent facilement et sont incapables de mener quatre passes successives. Il manque de la cohésion dans les mouvements d'attaque mais il y a un cran terrible et du cœur à revendre. En fait, les attaquants algériens ont fort à faire à l'arrière pour contenir les flamboyantes attaques des Sénégalais qui développent un jeu collectif sans faute. Mais le but ne viendra pas ! Durant les dernières minutes, on se met à y croire car c'est ce moment que Belmadi choisit pour opérer ses changements dont on comprend qu'ils ne visent pas à changer la tactique adoptée jusque-là mais tendent plutôt à gagner du temps.
Les minutes s'égrènent et les Sénégalais semblent découragés d'autant plus que les Verts défendent courageusement, avec hargne et un engagement physique total ! Le miracle a eu lieu ! Les Algériens sont arrivés à défendre leur petit but du début de la partie, sans vraiment jouer leur jeu habituel. Ce fut une belle leçon de résistance et un épisode d'héroïsme à nul autre pareil. Se faire dominer les trois quarts du temps, subir la force et l'intensité des attaques adverses et ne pas plier, c'est ça l'esprit algérien !
Cette seconde étoile accrochée au maillot des Verts aura été celle du courage et du cœur ! Bravo les Verts !
M. F.
[email protected]
PREMIÈRE MI-TEMPS
Comme s'il voulait éviter le scénario du match contre la Côte-d'Ivoire, où les Verts terminèrent la partie sur les jambes à cause de l'effort fourni en début de partie, Belmadi a dû demander à ses joueurs de gérer la première partie à un rythme plus serein, en pensant à une seconde mi-temps très disputée, comme dans toutes les finales. Et ce but marqué dès le début de la partie a certainement donné plus de poids à cette tactique. En laissant la possession de balle aux Sénégalais avec un repli massif des Algériens appelés à défendre de toutes leurs forces les bois de M'bolhi, Belmadi voulait dégarnir la défense adverse et compter sur les éclairs de ses attaquants dans des contre-attaques fulgurantes.
Mais cette tactique avait ses revers. Primo, les Algériens ont multiplié les fautes. Ils ont, certes, cassé le jeu des Sénégalais mais parfois au prix de fauchages inutiles et de chocs frontaux dangereux. C'est, d'ailleurs, sur l'une de ces fautes que Bensebaïni récolta un carton jaune amplement mérité. Secundo, le poumon des Verts, ce milieu salué pour toutes ses précédentes prestations, n'était pas au rendez-vous. En face, Cissé avait compris le danger qui pouvait venir de Guedioura, Bennacer et Feghouli. C'est pourquoi il a chargé ses joueurs de les empêcher de développer leur jeu habituel. Tercio, les contre-attaques attendues de cette tactique n'ont pas donné grand-chose à cause de l'imprécision des passes et de la précipitation. Grosso modo, la première partie fut à l'avantage des Sénégalais et les Verts l'ont échappé belle.
DEUXIÈME MI-TEMPS
La seconde mi-temps fut jouée à peu près sous le même visage. Les Verts tentent de monter plus haut mais ils n'arrivent pas à combiner. Leurs ballons se perdent facilement et sont incapables de mener quatre passes successives. Il manque de la cohésion dans les mouvements d'attaque mais il y a un cran terrible et du cœur à revendre. En fait, les attaquants algériens ont fort à faire à l'arrière pour contenir les flamboyantes attaques des Sénégalais qui développent un jeu collectif sans faute. Mais le but ne viendra pas ! Durant les dernières minutes, on se met à y croire car c'est ce moment que Belmadi choisit pour opérer ses changements dont on comprend qu'ils ne visent pas à changer la tactique adoptée jusque-là mais tendent plutôt à gagner du temps.
Les minutes s'égrènent et les Sénégalais semblent découragés d'autant plus que les Verts défendent courageusement, avec hargne et un engagement physique total ! Le miracle a eu lieu ! Les Algériens sont arrivés à défendre leur petit but du début de la partie, sans vraiment jouer leur jeu habituel. Ce fut une belle leçon de résistance et un épisode d'héroïsme à nul autre pareil. Se faire dominer les trois quarts du temps, subir la force et l'intensité des attaques adverses et ne pas plier, c'est ça l'esprit algérien !
Cette seconde étoile accrochée au maillot des Verts aura été celle du courage et du cœur ! Bravo les Verts !
M. F.
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