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Rubrique Sports

Il traîne une brillante carrière derrière lui Karim Ziani, le fils du peuple !

Une Coupe du monde (2010), deux tournois finaux de la CAN (2004 et 2010) et 62 capés sous le maillot des Verts, treize clubs fréquentés dont des sommets en Europe (Marseille et Wolfsburg), une Coupe de France avec Sochaux (2007), une seconde place du championnat de France avec l’OM (2011), finaliste de la Coupe d’Allemagne avec Wolfsburg, un sacre au Qatar avec Al-Arabi, et des dizaines de matchs européens avec Troyes, Sochaux, Marseille et Wolfsburg.
Lui c’est Karim Ziani, fils de Rabah Ziani l’enfant de la Casbah qui a débarqué en France sans oublier ses racines. Une culture héritée du patriarche originaire de Béjaïa qu’il a transmise à ses petits et arrière-petits fils. Karim, né un mois d’août 1982, quelques semaines après l’épopée des Algériens à Gijón et élevé en France à l’algérienne a raccroché ses crampons. Sans le vouloir vraiment. Car, à bientôt 37 ans, il a les qualités pour jouer encore et encore. Ses deux dernières saisons avec Orléans ont montré un «lutin» toujours égal à lui-même, un talent pur qui sait faire la différence. D’un petit crochet ou sur une longue transversale victorieuse vers un de ses camarades comme ce fut le cas un soir de 18 novembre 2009 face à l’ogre pharaonique, à Om Dourman, quand il saisira le cuir pour le transmettre en douceur à son équipier et désormais beau-frère, Antar Yahia, qui offrit à l’Algérie son retour à un tournoi final d’un Mondial à l’Algérie après 24 ans de traversée de désert. Mémorable année pour un footballeur qui s’est dépensé sans compter. Pour son pays et sa sélection qu’il a commencé à fréquenter d’abord chez les espoirs, toujours aux côtés de Yahia, puis depuis février 2003 en équipe A qu’il ne quittera en septembre 2011 après de bons et loyaux services. Sans toujours vraiment le vouloir, l’impulsif ne comprenant jamais pourquoi Halilhodzic l’a évincé aussitôt arrivé à la barre technique des Verts alors qu’il n’avait que 29 ans et quelques jours. Depuis, Ziani privé de son Algérie a vécu dans le rêve et une promesse de connaître les honneurs qu’il doit à la fédération, à son pays. 7 ans durant, il a continué à taper sur le cuir, tel un globe-trotter : Ziani a voyagé depuis qu’il a quitté l’Allemagne entre la Turquie, le Qatar, les Emirats arabes unis et la Roumanie avant de retourner en France conclure une carrière qui pouvait être meilleure même si, d’après lui, «aucun regret» n’est ressenti sauf celui de savoir pourquoi on l’a privé de renfiler le tricot Vert-Blanc-Rouge, lui qui avait l’opportunité de faire comme d’autres talentueux jeunes de sa génération enrôlés facilement par l’équipe de France. Ziani a vécu dans un environnement européen mais a toujours «arrosé» son quotidien par les parfums de ses origines. Pieux, simple et abordable. Désormais, Karim Ziani tourne la page mais ne pourra jamais se détourner de sa «religiosité» envers ses origines, son Algérie qu’il a défendue comme personne et qu’il compte encore servir à l’avenir. Peut-être comme prochain sélectionneur ? Qui vivra verra !
M. B.
 

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