Avec la propagation du nouveau variant du Covid-19, l’Omicron
(B.1.1.529), détecté en Afrique du Sud et dans les pays de l’Afrique
australe ces derniers jours, qui inquiète le monde entier, l’Algérie,
comme le reste des pays, n’est pas à l’abri d’une éventuelle
contamination au nouveau variant. Et pour cause, l’équipe de football de
la JS Kabylie, qui se trouvait en Eswatini, une petite monarchie de
l’Afrique australe, depuis jeudi, en prévision du match aller des 16es
de finale bis de la coupe de la Confédération africaine contre l’équipe
de Royal Leopards de Manzini, pourrait être une source de contamination,
à moins que les autorités algériennes décident d’isoler toute la
délégation à son retour au pays. Sur ce point, le Dr Athmani, médecin de
la JSK, a tenté de rassurer sur les conditions de séjour de la
délégation à Manzini. «Nous sommes une délégation de 35 personnes
composée de joueurs, des staffs technique et médical, des
accompagnateurs et des journalistes. Nous veillons au grain, tout le
monde est soumis à un protocole sanitaire très strict. Pas de contact
avec les habitants, et tout le monde a effectué le test PCR à
l’arrivée», a-t-il déclaré de Manzini avant le coup d’envoi de la
rencontre. Les déclarations du médecin de la JSK sont-elles suffisantes
pour rassurer les autorités algériennes qui devraient, non seulement,
mettre en isolement toute la délégation de la JSK, mais exiger la
délocalisation du match retour prévu dans moins d’une semaine à
Tizi-Ouzou. L’Eswatini étant un pays de l’Afrique australe, l’un des
fiefs du nouveau variant, les autorités devrait interdire le déroulement
de la rencontre sur le sol algérien. Plusieurs pays à travers le monde
ont déjà fermé leurs frontières aux pays de l’Afrique australe d’autant
plus plusieurs cas avérés, contrôlés positifs en Europe, en Australie,
et dans d’autres régions sont en provenance des pays de l’Afrique
australe.
Ahmed A.
Ahmed A.