Plus que jamais, les dernières journées de nos compétitions footballistiques connaissent des résultats inédits. Des clubs qui n’avaient que très rarement la chance de l’emporter même à domicile se «révoltent» pour aller chercher les trois points d’un match ailleurs et face à plus fort. «C’est la loi du football», me répliqueront les «Kachiristes» d’un championnat systémiquement faussé par les magouilleurs de tous bords. Devant les regards abusés des responsables du football, parmi lesquels certains sont complices et forment cette «ïssaba» d’un jeu populaire devenu par la force de l’argent un gisement pour tous les rentiers. La loi dans tout ça ? La FAF, la LFP et toutes les juridictions sportives en place ont beau rappeler les règles, rares se soumettent à l’application et à leur respect. Comme cette sacro-sainte mesure obligeant les clubs à conserver lors des cinq dernières journées leur ossature parmi les joueurs qui ont été les plus sollicités depuis l’entame de la saison. Que nenni, nos faussaires et fossoyeurs se donnent de l’air en instruisant leurs staffs techniques à promouvoir les jeunes devenus l’espace d’une fin de championnat des merveilles. D’autres «partenaires» se dressent devant l’éthique en «oubliant» de virer les salaires des joueurs et entraîneurs qui, par instinct (?), décrètent la grève sinon l’ouverture de la saison du mercato en s’annonçant ailleurs. Pas besoin de chercher alors qui agite les coulisses. Encore moins qui tire les ficelles. Les enquêteurs d’ici et d’ailleurs peuvent fouiner, ils ne trouveront aucune trace, aucune preuve, sur la tête du… chauve !
M. B.
