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Rubrique Sports

Le face-à-face Marquinhos-Ruben Dias Le patron et le jeune loup s'expliquent

Si Marquinhos est l'un des meilleurs défenseurs européens depuis plusieurs années avec le PSG, Ruben Dias a explosé cette saison avec Manchester City et leur duel à distance -ou rapproché- sera une des clés de la demi-finale retour de la Ligue des champions, ce soir. 
En l'emportant à l'aller au Parc (2-1), les Citizens ont mis les Parisiens dans l'obligation de venir gagner à l'Etihad par deux buts d'écart ou en marquant au moins trois fois pour se qualifier (tout en évitant une prolongation). Et si la mission principale de «Marqui» sera évidemment de protéger la cage parisienne, il aura aussi son mot à dire offensivement, comme City a pu le constater à l'aller. Il avait ouvert le score de son but «signature» : corner de Neymar et tête décroisée au premier poteau, une combinaison forcément travaillée à l'entraînement. Le capitaine a même trouvé les filets à chacun de ses trois derniers matchs, puisqu'il avait aussi marqué à Munich (3-2) et contre Lens samedi (2-1). Et encore, «la part consacrée aux coups de pied arrêtés n'est pas au niveau espéré», rappelle l'entraîneur parisien Mauricio Pochettino. «Nous n'avons pas le temps matériel en jouant tous les trois jours.» Mais «Marquinhos fait preuve d'une grande efficacité offensive sur coups de pied arrêtés», où «il attaque l'espace», a bien noté l'Argentin.

La «simplicité» de Marquinhos
Son «très bon timing quand il saute» et surtout sa «confiance en lui» font le reste. Deuxième meilleur réalisateur du club en phase finale de C1, derrière Kylian Mbappé, il avait déjà été décisif l'an dernier, égalisant dans les dernières minutes contre l'Atalanta Bergame en quarts (2-1), et marquant en demie contre Leipzig (3-0). «On sait qu'on peut compter sur lui», assure à l'AFP Eric Rabesandratana, un de ses prédécesseurs en défense centrale du PSG, qui apprécie sa «simplicité». «Il met de l'agressivité comme il faut, il est concentré, il met de l'engagement, il communique...». Celui qui est arrivé en 2013, à 19 ans, a grandi avec le club pour devenir l'un des patrons, avec un discours de battant : «On a tout ce qu'il faut pour renverser la situation», a-t-il assuré après la défaite de l'aller. Un patron, Ruben Dias, ne l'est pas encore tout à fait à City, dans un effectif constellé de stars qu'il n'a découvert qu'il y a 8 mois, mais où il s'est fondu instantanément. «Il a été si important par sa régularité, son leadership et pour sa qualité quand il a joué», avait confié un Pep Guardiola conquis, début avril. 

Comparé à Kompany
Si défendre est un travail collectif, il a une part prépondérante dans une ligne arrière devenue la plus imperméable de Premier League (24 buts encaissés), et en C1, avec 4 buts concédés en 11 matchs. Plus de la moitié des rencontres qu'il a jouées se sont achevées sans que les filets tremblent côté City (56%), contre 44% sans lui. Les Citizens ne prennent qu'un but tous les deux matchs en moyenne quand il est sur le terrain et deux fois plus quand il n'est pas là. Acheté à Benfica pour 70 millions d'euros, alors que toute l'Europe n'avait d'yeux que pour Kalidou Koulibaly (Naples) ou Dayot Upamecano (Leipzig), Dias a corrigé une série de recrutements défensifs ratés. Sa qualité de passe, précieuse face aux équipes regroupées, et son intransigeance dans les duels font de lui un pilier d'avenir pour le City de Guardiola.
L'effet qu'il a produit s'est même diffusé aussi à ses coéquipiers, à l'image d'un John Stones revigoré, et son impact n'est pas sans évoquer celui qu'avait eu Virgil van Dijk en débarquant à Liverpool, ou Vincent Kompany à City. «Je comprends pourquoi certains le font, mais honnêtement, on ne peut pas me comparer à Kompany, à cause de tout ce qu'il a accompli. Il a presque tout gagné, si ce n'est tout, et vu le temps qu'il a passé ici, on ne peut le comparer à personne», s'était défendu le Portugais. Mais à 23 ans seulement, il a le temps pour lui.

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